jeudi 17 avril 2014

Le chateau d'Osaka

Quand on vit quelque part l'on prête de moins en moins attention à son environnement, ce qu'il y a à coté de chez nous. C'est aussi le cas ici au Japon. (Même si ça doit paraitre incroyable pour les gens ne s'étant jamais rendus sur place). C'est ainsi que vivant à quelques stations à peine du château d'Osaka je n'y avais encore jamais mis les pieds. Une erreur corrigée la semaine dernière.
En sortant de la gare JR d'Osaka jo je m'attendais à apercevoir le château à l'horizon, première erreur, il était loin, très loin de la gare. Je m'engage donc dans le parc. (Les cerisiers étaient encore en fleur)
Les sakura du parc du château, on aperçoit la ville tout autour.
La ballade dans le parc est agréable, je cherche des yeux le château, où peut il bien se planquer? Au fur et à mesure de mon avancée je croise quelques petites boutiques de takoyakis et des japonais pique-niquant dans l'herbe. Un peu plus loin un terrain de baseball (les samouraïs jouaient ils au baseball?)
Le terrain de baseball d'Osaka jo
 Après une vingtaine de minutes de marche j'aperçois enfin le château juché sur une petite colline de l'autre coté d'un pont.
Le pont en question
 Je prends des photos avec un appareil prépayé (basse qualité) je suis plutôt satisfait de celle qui suit.
  
Le château derrière le pont
 Enfin il est là, j'ai mal aux jambes et j'ai faim. Il faut dire que le chemin menant au bâtiment principal est en pente sur tout le trajet. Pas facile quand on à pas mangé le midi. Mon conseil aux voyageurs prévoyaient de quoi manger, ou prenez le métro (la gare est plus proche que la JR).

Ma première photo du château
 Après avoir tourné un moment autour du bâtiment je finis par trouver l'entrée. La structure à été refaite à neuf, on peut même apercevoir un ascenseur sur le coté. Malheureusement il est réservé en priorité aux personnes handicapées, pas une option donc pour gravir les huit étages de la forteresse.
L’ascenseur à droite du camion
On m'avait prévenu que si le parc était magnifique l'interieur du château lui, entièrement neuf ne valait pas le détour. Mais bon puisque je me suis rendu sur place je décide quand même de faire la visite. Plutôt pas donné, plus de cinq euros.

Le ticket adulte




Une fois entré première surprise huit étages, le sens de la visite conseillé et de monter au sommet avant de redescendre en marquant des pauses. Rebelle je décide de visiter en montant. (Les pauses étaient de tout façon nécessaires.)
Première déception il n'y a quasiment rien d'époque dans le bâtiment. Les étages sont organisés comme un grand musé historique. Presque uniquement des maquettes et des reconstituons.

L'un des rares tableaux du château d'Osaka
Le deuxième étage comporte un stand où il est possible de se prendre en photo avec une réplique de casque de samouraï. Malgré mon attrait pour le folklore nippon, les 300yens demandés me retiennent.
J'aime bien celui avec les cornes
 Les autres étages sont une suite de maquettes et de petits soldats de plombs reconstituants les batailles de l'époque. Merde je suis dans ma chambre.
Arrivé au cinquième étage, mon T-shirt me colle à la peau. Je manque de faire une attaque en observant les escaliers qui semblent ne jamais finir. Heureusement, les japonais ont tout prévu.

Si vous faites un malaise essayez d'atteindre la borne
 Après un ultime effort j'arrive finalement à me hisser en haut de la tour Eiffel... euh du château d'Osaka. Une vue sublime récompense finalement mon courage.

La preuve que je suis arrivé tout en haut
 Bilan: un parc magnifique, très sympathique pour une promenade ou un pique-nique. L'intérieur du château en lui même n'a d’intérêt que pour les passionnés d'histoire nippone (quoi que tout peux ce trouver sur internet) et la vue sublime sur la ville. Prévoir de bonnes chaussures et faire quelques exercices de cardio avant de se lancer dans la visite. Laisser les plus fragiles à la maison.

à lire également:

-Le torikizoku
-Une recette de gyozas maison
-Les toilettes japonaises
-Des sushis à 100yens

2 commentaires:

  1. Je ne suis pas étonnée de ton constat sur l'habitude qui prend le pas sur la curiosité. J'ai grandi en Picardie et il y a plein d'endroits que je n'ai jamais visités. Je n'ai même jamais mis les pieds à Amiens ! Je vis au Pays Basque depuis 2002. Je connais peut-être mieux cette région maintenant que la Picardie. J'essaie toujours de découvrir de nouveaux endroits, d'autant que la culture est très riche ici et que je me rends compte que rares sont les personnes qui la connaissent. Du coup, je fais découvrir plein de festivités traditionnelles et de nouveaux endroits au Basques eux-mêmes !

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  2. Ah tiens c'est amusant je suis né en Picardie également! Oui, c'est parfois un avantage de venir de l'extérieur, on fait plus attention aux choses qui nous entourent. Et on peut en faire profiter tout le monde.

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